Doucement, mais sûrement, les assistants vocaux ont peu à peu pris place dans nos foyers, et ce, sans même qu’on les y invite. En effet, quand on parle d’assistant vocal, on n’évoque pas forcément les enceintes connectées, ces applications intelligentes sont déjà intégrées à nos smartphones et à nos ordinateurs.
Mais comment ces assistants vocaux ont-ils réussi à devenir incontournables dans le quotidien ? Jusqu’où peut-on aller avec cette nouvelle technologie ? Et surtout, n’y a-t-il pas de risque pour les utilisateurs ? Découvrons tout cela dès à présent.
L’histoire des assistants vocaux
Nous allons donc commencer cet article par quelques faits relatant l’histoire des assistants vocaux. En fait, mine de rien, c’est IBM qui est à l’origine de cette technologie. Avec son projet IBM Shoebox présenté dans les années 1961-1962, la firme américaine avait déjà perçu bien avant la concurrence l’intérêt d’un assistant vocal.
Mais le projet d’IBM n’a pas trouvé son public à l’époque. Trop futuriste peut-être. Ce ne sera qu’en 2003 qu’un projet similaire verra le jour. C’est un projet qui a été mené par l’entreprise SRI International. Vous comprenez tout de suite que c’est ce projet-là qui est à la source de l’assistant Siri actuellement propulsé par Apple. Et c’est ainsi qu’est né l’assistant vocal que l’on connait aujourd’hui.
Que peut-on faire avec un assistant vocal ?
À la base, un assistant vocal ou assistant intelligent devait permettre de réaliser des tâches assez simples sur un smartphone : appeler un contact ou envoyer un SMS. Sauf que la créativité humaine n’a pas de limite. Aujourd’hui, vous pouvez quasiment tout faire avec un assistant vocal. Il faut toutefois savoir que certains assistants sont capables de faire plus de choses que d’autres. Voilà pourquoi il est important de faire le bon choix.
Quel assistant vocal choisir ?
Nous devons reconnaître qu’IBM Shoebox est bien l’ancêtre des assistants vocaux. Certes, le logiciel ne pouvait réaliser que des tâches très basiques, mais c’était une technologie très innovante à l’époque. Mais alors, qui est le meilleur en ce moment ?
On sait que Siri était le premier à s’attaquer au marché de l’assistance vocale révolutionnaire. Cependant, selon les experts qui se sont penchés sur le sujet, Google a pris le devant avec son application Google Assistant.
Après le Google Assistant, il n’y a toujours pas de Siri en vue. L’application Android de Google est suivie par ses deux enceintes connectées (Google Home en deuxième place et Google Home Hub en troisième).
Siri se situe finalement en cinquième place, il a aussi été devancé par l’enceinte connectée Alexa de chez Amazon qui prend la quatrième place. Cortana de Microsoft, le dernier à s’attaquer à ce marché, se trouve malheureusement en sixième et dernière place. C’est en tout cas ce que confirme le résultat des évaluations du cabinet d’analyse Perficient Digital.
Devrait-on se méfier de ces nouvelles technologies ?
Censés améliorer le quotidien des individus, tous les assistants vocaux s’activent par commande vocale. « Ok Google » pour les assistants de Google, épeler le nom d’Alexa pour celui d’Amazon, « Dis Siri » pour les appareils Apple et « Hey Cortana » pour celui de Microsoft.
Le souci c’est que, si ces applications et appareils peuvent être commandés vocalement, c’est donc qu’ils écoutent tout ce que vous dites. Si tel est le cas, une question se pose : sommes-nous espionnés par nos assistants vocaux ? Difficile d’y apporter une réponse claire à ce jour même si on est tenté de répondre par l’affirmatif.
Une recommandation de bon sens
Il faut reconnaître que l’aide des assistants vocaux peut parfois être très utile. Et si vous tenez absolument à en avoir un chez vous, voici la recommandation qu’on pourrait vous donner. Ne jamais laisser votre assistant vocal actif 24h/24. Quand vous n’en avez pas besoin, n’hésitez pas à l’éteindre, voire à retirer la source d’alimentation. Il serait difficile de croire qu’un appareil éteint puisse encore vous écouter.